« Leur préjugé favorable pour les blouses fermant sur le côté à la russe, les ongles carrés et non pas pointus s’étendait aux souliers plats pourvu qu’ils aient une origine utilitaire et empruntent leur forme au chausson, à la galoche, à l’espadrille, à la sandale, possèdent ces brides des souliers d’enfant, « et même, parfois, un petit talon bobine », ajoutait malicieusement Marianne, louchant sur celui, hors contrat, choyé par Mélaine. « Aucune importance, rétorquait Mélaine, ce sont des pompes de flamenco. » Par conséquent, elle ne transgressait pas le code. Elles militaient pour l’absence complète de fard. Unanimité un peu écornée par Mélaine qui ne pouvait s’en priver, et croyait changer ses accents aigus en accents graves à coups de crème teintée. »


Il ne nous reste plus qu’à proposer à Natacha Michel de contribuer à notre Périscope sous la forme, comme il se doit, qui lui conviendra. Et si « Le fervent Plein présent a aussi le futur pour lui », comme l’écrivait Gérard Guégan dans une critique du livre publiée dans Sud-Ouest du dimanche 13 janvier dernier, en est-il de même pour l’automobile et l’utilitaire en particulier ? Rendez-vous demain pour évoquer à nouveau le devenir utilitaire de l’automobile…