Qu’aura-t-il manqué au talentueux Nico Hülkenberg pour percer et convaincre immédiatement au plus haut niveau du sport auto ? Car son chemin paraissait déjà tracé. Champion GP2 peut-être avait-il seulement commis l’erreur d’accepter d’aller piloter en A1 GP. Aucun pilote passé par cette discipline à vocation nationale aujourd’hui disparue n’aura en effet finalement réussi à s’imposer en F1.


Qui plus est – peut-être cela va-t-il d’ailleurs avec son acceptation de passer par l’A1GP – Hülkenberg est arrivé en F1 dans une équipe Williams toujours en perte de vitesse. Du coup, il perdit son volant à l’issue de la saison 2010 après avoir pourtant réalisé une bonne saison et dut se contenter en 2011 d’un second rôle chez Force India.


Alors, bien entendu, Force India lui offre en 2012 un baquet. Mais face à un di Resta aux dents longues. D’autant que « Nico » n’a pas l’air au mieux de sa forme. Ne s’est-il pas répandu récemment dans la presse pour expliquer que 2011 fut « une année gâchée ». Force India a dû apprécier... Surtout, une telle analyse met en avant sa frustration, une frustration peut-être devenue rédhibitoire et, pire, sclérosante.


Son avenir en F1 n’est pas des plus clairs.