Il est vingt-deux, l’heure est aux chicanes ; alors faisons une place aux piétons.


Vous n’aurez pas manqué d’avoir mis le nez dehors ces jours-ci (à la TV, à la radio, direct sous le ciel) et votre perspicacité légendaire vous aura fait remarquer : la neige. What a dream !


A Paris notamment où en quelques heures ce fut le bordel ferme (mais comme avec Tchernobyl, vous n’avez rien compris : les nuages avaient contourné les frontières de notre beau pays et de leurs belles autorités… comme par enchantement), les voitures naviguaient dans tous les sens. Les piétons aussi.


A propos des voitures, et autour de Montmartre, les scènes relevaient souvent davantage d’un jeu d’auto tamponneuses que d’une chorégraphie magistrale signée Mathilde Monnier dans des décors de mousse somptueux signé Dominique Figarella (le tout pour un Soapopéra). Eh oui, on ne voit les mêmes choses de son QG de la place Beauvau que de n’importe où ailleurs. C’est ainsi, c’est comme ça.


Mais dans tout ça, voici la leçon que je retiens : merci aux automobiles et aux (courageux et courageuses) automobilistes (au fait : un ou une automobile ?) car il est bien plus souvent commode, pour un piéton, de marcher sur la chaussée déneigée par le passage incessant du flux d’automobiles que de se risquer à un billet de parterre sur les trottoirs enneigés !


Nous voilà bien dans un drôle d’état.


Pas vrai ? pardi.