Il est 22h, c’est l’heure.


Alors que le Salon de Pékin bat son plein, sans doute n’est-il plus nécessaire d’argumenter pour défendre que l’industrie automobile chinoise va bientôt se hisser au niveau de celles, plus anciennes, européenne, américaine ou japonaise. Sans doute le rattrapage des industries automobiles « classiques » par l’industrie chinoise aurait-il pu être plus rapide encore si les besoins et exigences du marché chinois n’avaient pas été à ce point différents de ceux des autres marchés. N’empêche, nous devrions de moins en moins voir les constructeurs chinois de copier, d’un point de vue esthétique, les « anciens ». Bref, la copie va sans doute progressivement redevenir une affaire d’artisans et de spécialistes, anglais notamment.


Un autre phénomène ne serait-il pas en revanche en train de se développer, l’Hemera Artemis en étant l’archétype ? Car ce véhicule, d'ailleurs présenté au Salon de Pékin, n’est jamais qu’un Porsche Cayenne replâtré. Certes sa motorisation est plus conséquente. Certes il est destiné à une clientèle avide d’exclusivité. Mais qu’est-ce qui différencie fondamentalement un tel véhicule d’une préparation ? Si ce n’est la prétention à avoir produit un véhicule à part entière. Ce qui n’est pas le cas.


Cela me ferait presque préférer les copies aux replâtrages ! Pas vous ?