Il est bien 22 heures et nous sommes le mardi 28 août 2012, « c’est marqué dessus ».


Il y a quelques jours – au fait la publication date du 22 août dernier – un entretien intéressant est paru dans Libération. Mon confrère Dominique Albertini, après l'annonce d'une baisse des taxes sur les carburants, s’entretenait avec Stéphane Hallegatte, économiste, et Roger Braun, directeur général de l'Automobile Club Association.


L’économiste pointait dans Libé quelque chose sur lequel il nous a semblé bon d’insister. Citons : « La taxe flottante coûtait très cher, c’est une mauvaise façon d’utiliser l’argent public. En subventionnant l’essence, on favorise les comportements «énergivores», et on freine la nécessaire transition énergétique. Si l’on veut vraiment aider les gens, il (j’ai supprimé ici une faute d’orthographe – ndlr !) faut les accompagner dans la diminution de leur consommation énergétique. L’argent public, mettons-le sur les véhicules propres, les énergies renouvelables, les transports en commun, ou encore la précarité énergétique : les quatre millions de logements inefficaces thermiquement coûtent très cher à leurs habitants, qui sont aussi des gens pauvres. »


Glosons à peine. A quoi sert donc une politique des prix. Précisément à jouer avec les prix. Si un gouvernement (de gauche) souhaite jouer avec, qu’il nous sorte donc le (grand) jeu. Non pas des mesurettes et de la poudre de perlimpinpin quand bien même ledit perlimpinpin serait notre ami.




L’entretien complet de Libé est disponible et lisible en intégralité à l’adresse indiquée ci-dessous.


@antoinedufeu