Cela valait bien le coup de nous y arrêter un moment.


Dans le numéro du 23 mars dernier d’Auto Hebdo, Eric Bachelard expliquait à Henri Suzeau : « D’un côté, d’excellentes écuries comme De Ferran Motorsports ou Fazzt ont dû renoncer à leur activité faute de budget. De l’autre, la présence de 24 voire de 26 voitures est assurée pour la première course à St Petersburg. La situation est très difficile pour les équipes les plus modestes. Mais elle l’est aussi pour des écuries comme Ganassi, qui complètent leur budget en alignant des voitures satellites financées par des pilotes payants. Ce qui augmente le nombre d’engagés, malgré le départ de certaines équipes. Aujourd’hui, je pense que seul le Team Penske se finance en totalité avec ses propres sponsors. »


Situation paradoxale en effet puisque ce championnat est le nec plus ultra des monoplaces outre-Atlantique. Qu’une seule écurie seulement soit, semble-t-il, en mesure de financer par ses propres moyens son engagement est très étonnant pour un championnat d’une telle renommée.


Pas sûr que le changement de réglementation de l’an prochain soir suffisant pour inverser la tendance.