Il paraît qu’il ne faut pas voir en la Mirage la remplaçante de la Colt. Elle arrivera pourtant en France, en janvier 2013, au moment où la Colt disparaîtra du catalogue. Mais Mitsubishi veut tourner la page et, si le nom Mirage, longtemps utilisé aux Etats-Unis (sous le label Dodge…) et au Japon n’est pas encore définitif pour l’Europe, c’est certain nous assure-t-on, ce ne sera pas Colt.


La Mirage, c’est une voiture mondiale… à l’échelle d’un constructeur japonais devenu presque tout petit et qui rêve de reprendre des couleurs. Production prévue : guère plus de 150 000 voitures par an. Une seule carrosserie, 5 portes, une seule usine, en Thaïlande et pas de diesel : uniquement du 3 cylindres essence, 1 litre ou 1,2 litre. Le but est de réaliser une voiture plutôt simple, pas trop lourde, pas trop grosse (3,81 m), pas trop chère à produire, mais sans pour autant être une low cost. La même démarche opérée par Nissan avec sa Micra… Il aurait été bon aussi de lui insuffler une dose de personnalité. Mais Mitsubishi sort ici l’habituel refrain des constructeurs qui veulent réaliser une voiture mondiale, devant correspondre à peu près à toutes les exigences des différents marchés, sous-entendu, sans physique fort. Une Ford Fiesta a pourtant démontré que l’on pouvait être mondiale et avoir son caractère. Mitsubishi n’exclut toutefois pas une éventuelle future variante trois volumes pour certains marchés ainsi qu’une version électrique, qui serait alors produite au Japon.