Pour séduire une large clientèle, Audi a décidé de doter l’A3 de cinq motorisations (deux diesel et trois essence). Parmi celles-ci, deux sont des grandes premières : le 2.0 TDI 140 ch et le 2.0 FSI 150 ch.

Essai - Audi A3 : succession difficile mais réussie

Par rapport à l’ancien 1.9 TDI de 130 ch, le 2.0 TDI de 140 ch se montre beaucoup moins violent et par conséquent beaucoup plus progressif, mais les amateurs de sensations peuvent tout de suite se rassurer car l’accélération est encore loin de passer inaperçue. Le couple de 320 Nm, qui est disponible entre 1750 et 2500 tr/min, permet d’atteindre 100 km/h en moins de 10 secondes. La vitesse de pointe avoisine les 210 km/h.

Essai - Audi A3 : succession difficile mais réussie

L’entrée de gamme diesel est représentée par le 1.9 TDI de 105 ch, un groupe déjà présent sur l’ancienne génération. Même si son prix et sa faible consommation (4,9 l) peuvent être attrayants pour les bourses moins fortunées, il semble bien juste face aux 1205 kg de la nouvelle Audi qui a grossi au passage d’un quintal. L’entrée de gamme essence est occupée par le 1.6 l. Ce 4 cylindres de 102 ch, lui aussi déjà au catalogue sur l’ancienne génération, a les mêmes avantages et inconvénients que le 1.9 TDI. Peu coûteux, il est loin d’être un foudre de guerre. Réservé aux inconditionnels de la marque et de l’essence…

Essai - Audi A3 : succession difficile mais réussie

LA grande nouveauté dans les motorisations essence est le 2.0 FSI. Après avoir équipé l’A2 de cette technologie, Audi tente l’expérience de l’injection directe d’essence à rampe commune sur sa compacte. Dès la mise en route, on est surpris par la douceur du moteur et son silence. Une fois lancés, les 150 ch permettent à l’A3 de se mouvoir facilement. Pas de problème de reprises non plus car l’A3 affiche 9,1 secondes pour atteindre 100 km/h. La technologie FSI revendique un plus grand respect de l’environnement ainsi qu’une consommation normalisée optimisée et c’est justement là que le bât blesse car avec une consommation moyenne de 6,9 l, on est loin de l’économie et la tendance se confirme dès que le conducteur a le pied droit un peu trop lourd. Si vous pensez acquérir, avec cette voiture, une sportive, détrompez-vous car dans ce cas-là, vous allez être foncièrement déçu : l’A3 FSI n’aime pas être malmenée. Une conduite coulée façon père de famille est donc vivement conseillée.

Essai - Audi A3 : succession difficile mais réussie

Grande diversité aussi dans les boîtes de vitesses. Les acheteurs potentiels auront le choix entre les BVM 5 et 6, l’extraordinaire boîte séquentielle DSG sur le 2.0 TDI et le V6 3.2 (à double embrayage qui la situe au-dessus des robotisés) et la boîte Tiptronic 6 sur les versions 1.6 et 2.0 essence.Enfin, les adeptes de performances seront ravis d’apprendre que le V6 3.2, que l’on avait découvert sur le TT, devrait faire son apparition sur l’A3 vers la fin de l’année. Même si elle développe 250 ch pour une vitesse de pointe de 250 km/h, cette motorisation ne portera pas le nom de S3, qui devrait être réservé à une déclinaison encore plus radicale.