Si l’ancienne Lexus IS 300 reprenait le six cylindres en ligne de la Lexus GS de l’époque, la nouvelle IS 250 reçoit un nouveau V6 à injection directe, directement dérivé de celui de la GS 300 actuelle.

Ce moteur 24 soupapes à double VVT-i se singularise par un rapport volumétrique élevé (12,0:1), une forte pression d’injection (130 bars) et un faible masse (pas plus lourd que l’ancien 2 litres de l’IS 200). Les 208 ch disponibles sont honorables pour la cylindrée, et les 252 Nm tout autant, même s’ils déboulent tardivement à 4800 tr/min. cette caractéristique n’en fait pas un moteur pointu. S’il est vivant, il fait néanmoins preuve d’onctuosité, d’élasticité et de discrétion.

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Avec une masse à mouvoir d’environ 1 600 kg à vide (5 kg de moins avec la BVA) très proche de la grande GS, soit au moins 250 kg de plus que l’IS 200 de 1999, et un bon quintal supplémentaire par rapport à l’ancienne IS 300 de 2001, il ne faut pas s’attendre aux performances de cette dernière, d’autant que si la puissance est comparable, le couple est en retrait de 37 Nm. Encore moins de comparaison possible avec une BMW 325i moins pondéreuse de 150 kg (la série 3 apparue en 2005 a limité l’augmentation de sa masse à 50 kg).

La Lexus IS 250 à boîte manuelle 6 rapports est créditée d’une vitesse de pointe de 230 km/h, de 8,4 secondes de 0 à 100 km/h et de 16 sec. sur le 400 m départ arrêté. Les accélérations sont étonnantes et meilleures avec l’excellent boîte automatique, elle aussi à six rapports. C’est grosso modo les performances en BVM6 d’une AudiA4 2.0 TFSi ou d’une Honda Accord 2.4, et nettement moins bien qu’une BMW 325i à l’excellente boîte mécanique. L’injection directe n’apporte rien en économie de carburant avec une consommation moyenne qui avoisine 11 litres, soit un chouia de plus que la BMW.

Aucune surconsommation engendrée par la boîte automatique, au contraire, l’IS 250 bva6 se contente d’un étonnant 10/10,5 l en moyenne réelle. Il ne faut pas se priver de cette boîte Aisin d’excellente facture aussi douce que réactive, avec un mode sport agréable qui permet d’oublier la commande séquentielle (au levier ou palettes derrière le volant mentionnées plus haut).