Le quatre cylindres simple arbre (16 soupapes toutefois) de la Cooper délivre toujours 85 kW (115 ch) à 6000 tr/min et 149 Nm à 4 500 tours. Le coefficient de traînée passe de 0,32 à 0,37 et le maître couple à 1,97. Avec un SCx de 0, 73, la vitesse maxi chute de 7/8 km/h, à 193 km/h capoté (12 km/h de moins cheveux au vent).

En raison de la lourdeur de l'engin, les moins de 130 Nm de couple à 2000 tr/mn sont à peine suffisants pour garantir un minimum d'agrément en ville et des reprises presque correctes. En étant gentil, puisque en 4e comme en 5e, elles se calquent exactement sur celles d'une Fiat Panda 1.3 Diesel ! La boîte offre un étagement bizarre, avec un trou au milieu. Les trois premiers rapports sont plus courts que sur la Cooper à toit en dur, ce qui malgré le poids supplémentaire non négligeable, permet d'améliorer les accélérations de quelques dizièmes (0 à 100 km/ en 9,8 secondes annoncés et vérifiés, 400 m DA en 17 secondes et 1000 m DA en un peu moins de 32 secondes à notre chrono). On est encore loin d'une 206 CC 2.0 16V, mais c'est honnête

Essai - Mini Cooper cabrio : une Mini mimi

Sur cet exercice, la sonorité moteur devient presque sympathique, alors qu'elle est quelconque à mi-régime, et parfois même désagréable sous 2000 tours en ville.

La consommation est également assez décevante. Très difficile de descendre sous les 7,5 l/100 km au mini le pied droit très léger, tandis qu'une conduite rallye se solde par près de 15 litres au cent. En moyenne, compter environ 10 litres en profitant raisonnablement des ressources de la mécanique.

La Cooper Cabrio sera bientôt secondée par une version One de 90 chevaux qui s'annonce triste à conduire et une plus émoustillante Cooper S de 170 ch et boîte 6, mais pas de Diesel en vue.