Si dans les journaux, à la radio, à la télévision et sur Internet on ne parle que de diesel et si ce type de motorisation représente à elle seule presque 70 % du total des véhicules neuf vendus en France, cela n'empêche pas les constructeurs d'investir dans les motorisations essence (de transformer aussi les anciennes pour leur permettre dépasser les nouvelles normes antipollution, Euro 4).

L'élaboration d'un moteur étant particulièrement long et onéreux, les marques n'hésitent pas à s'associer sur des projets communs. C'est le cas de nos constructeurs nationaux PSA (Peugeot et Citroën) et Renault qui sont en ce moment même en train de préparer de nouveaux moulins carburant à l'essence. Ainsi Renault profitant de son Alliance avec Nissan va proposer l'an prochain sur la future Clio RS, un bloc 2 litres 16 V de 140 ch, un moteur qui pourrait afficher plusieurs puissances et sera chargé au début de remplacer sur toute la gamme le 2.0 16V de 136 ch. Mais un autre bloc viendra également dans peu de temps investir le compartiment moteur des autos du Losange, il s'agit d'un 1.5 qui devrait afficher lui aussi plusieurs puissances et remplacerait les 1.4 et 1.6 anciennes générations.

Chez PSA, Citroën et Peugeot se sont associés à BMW. Le but étant de produire un moteur 1.6 (il pourrait également descendre à 1.4) doté de spécificités techniques originales lui permettant de posséder une courbe de puissance de 75 à 170 ch. Pour le moment BMW et PSA ont présenté deux moteurs issus de leur association, un 1.6 atmosphérique de 115 ch et 1.6 turbocompressé de 143 ch. Ces moteurs équiperont chez le constructeur allemand la Mini, chez le Français ces blocs seront déclinés sur l'ensemble de la gamme et plus particulièrement sur la future 207 qui arrivera l'an prochain. C'est d'ailleurs elle qui devrait faire débuter ce bloc BMW/PSA.