Essai - Seat Altea : un monospace sportif

Seat met en avant la sportivité de son modèle. Nous étions impatients de voir si cela allait se justifier sur le terrain et plus particulièrement sur les routes sinueuses de l’arrière pays barcelonais.

Doté du concept de "châssis agile" déjà adopté sur d’autres modèles et construit sur la base de la dernière Audi A3, l’Altea rompt complètement avec le comportement traditionnel d’un monospace. Grâce aux nouvelles suspensions avant Mc Pherson, au train arrière multi-bras et à une direction électromécanique inédite, l’Altea n’est pas soumis à un roulis excessif et s’inscrit avec précision dans les virages. On s’amuse donc à enchaîner les courbes. Un comportement pas si habituel au volant d’un monospace qui n’est nuancé que par les montants du pare-brise pénalisants à l’approche des virages.

Pas de surprise, côté motorisations puisque l’on retrouve les blocs qui équipent la Golf V, le Touran ou l’A3. Seront ainsi présents dès le lancement 4 motorisations : 2 essence (1.6 102 ch et 2.0 FSI 150 ch) et 2 diesel (1.9 TDI 105 ch et 2.0 TDI 140 ch).

Essai - Seat Altea : un monospace sportif

Le 1.6 102 ch représente l’entrée de gamme essence. Avec un couple de 148 Nm à 3800 tr/min, il permet à l’Altea de se mouvoir sans trop de problème, mais ne lui demandez pas l’impossible : les accélérations vous paraîtront longues. Ce manque de puissance est aussi remarqué sur autoroutes où le 4 cylindres a du mal à prendre des tours. Il est conseillé de tomber un rapport pour entreprendre un dépassement en toute sécurité.

Le 2.0 FSi 150 ch est une grande première dans l’histoire de la marque. Il s’agit du premier moteur FSI a être incorporé à la gamme. Cette technologie dernier-cri convient relativement bien à l’Altea. Possédant de bonnes reprises et une puissance linéaire, idéale pour les longs trajets. Sa consommation de 7.7 l/100 km en cycle mixte est très avantageuse surtout aux vues de celle du 1.6. Cette motorisation qui était la plus puissante jusqu’à peu sur un monospace devrait avoir fort à faire avec le 2.0 T 165 ch qui vient de faire ses grands débuts sur le Scénic.

Essai - Seat Altea : un monospace sportif

Premier moteur diesel de la gamme, le Touran adopte le réputé 1.9 TDI dans sa déclinaison 105 ch. Associé à la boîte mécanique à 5 rapports, ce bloc développe un couple de 250 Nm à 1900 tr/min. Cette motorisation agréable disposant d’un bon rendement et d’une consommation raisonnable ( mixte : 5.4l/100 km ; agglomération : 6.7l/100 km) devrait représenter les plus grosses ventes de l’Altea. Seul souci, un niveau sonore trop élevé que ce soit à froid, en accélération ou à vitesse stabilisée.

Le 2.0 TDI 140 ch représente le moteur diesel le plus puissant de la gamme. Apparue sur l’A3, cette motorisation est la même que sur la Golf. Grâce à son couple maxi de 320 Nm, son fonctionnement bien plus linéaire et son niveau sonore moindre, le 2.0 est très agréable et performant avec une vitesse de pointe supérieure à 200 km/h et un 0 à 100 km/h franchi en 9.9 secondes.

Disponible avec la boîte mécanique à 6 rapports, l’Altea innove avec la possibilité d’y associer la mythique boîte DSG de la Golf R32 et autre TT 3.2 V6. Une première pour un monospace…

Simple petit rappel, la boîte DSG est une boîte robotisée à double embrayage qui cumule les avantages d’une boîte automatique hydraulique et des meilleures boîtes robotisées en terme de confort, rapidité et rendement. Grâce à cette technologie, les changements de rapports se font sans rupture de couple et donc sans à-coups. Un réel plaisir pour le conducteur.

Côté consommation, le 2.0 TDi fait preuve d’une belle sobriété avec un moyenne inférieure à 6 litres quelle que soit la boîte choisie.