Le Soul sera commercialisé avec seulement deux moteurs : un essence et un diesel de puissance relativement proche puisqu’il s’agit du 1.6 de 126 et un 1.6 CRDi de 128 ch. Ensuite, l’offre devrait se développer avec des blocs moins puissants.

Pour cet essai, nous avons choisi le diesel qui devrait représenter près de 85 % des ventes. Développant 128 ch à 4000 tr/min et un couple de 260 Nm à 2500 tr/min, ce moteur est le même que celui de la Cee’d dont la puissance a été légèrement augmentée. A l’usage, il se révèle polyvalent avec des reprises et des performances intéressantes. La vitesse maximale s’établit à 182 km/h et le 0 à 100 km/h est abattu en plus de 11 s. Sans être un foudre de guerre, cela suffit largement à animer les 1270 kg du Soul ; tout en lui conférant de bonnes prestations en agglomération ou même en usage extra-urbain.

Légèrement bruyant à froid ou en fonctionnement, ce moteur a surtout deux grands avantages : premièrement d’être particulièrement sobre avec une moyenne mixte annoncée par le constructeur de 5,2 l/100 km et deuxièmement de n’être pas taxé par aucun malus. Malheureusement sa boîte de vitesses manuelle à 5 rapports n’est pas un exemple du genre et se montre accrocheuse. Kia propose d’ailleurs une boîte automatique, disponible uniquement sur ce moteur diesel.

Développé sur une nouvelle plate-forme qui servira ensuite pour d’autres modèles de la marque, le Kia Soul est agréable à conduire avec un comportement sûr et serein. Nous vous déconseillons vivement les jantes 18 pouces qui détériorent sensiblement le confort en rendant l’amortissement trop ferme. Privilégiez donc la monte 16 pouces.

Malgré une garde au sol surélevée, le Soul ne souffre pas de mouvement de caisse trop amplifié. Le confort des passagers reste donc correct, mais demeure inférieur aux françaises. En ville, le Soul est plutôt à l’aise même si le diamètre de braquage aurait pu être raccourci et la direction légèrement moins collante à allure ralenti.