Nous avons profité de cet essai pour tester la seule motorisation diesel proposée par Mazda sur sa nouvelle « 6 ». Il s’agit du 2.0 MZR CD de l’ancien modèle. De légères améliorations y ont été apportées. Comme la quantité de carburant et la durée d’injection. Ou encore l’efficacité de la vanne EGR. Le résultat se traduit par une sensible baisse de la consommation et un taux de rejets amoindri. (151 g/CO2 soit un effet nul sur l’écopastille). A l’usage, ce bloc n’est pas si agréable qu’il n’y paraît. La faute sûrement à un étagement de la boite mal calibré. Le diesel peine à dérouler les rapports et encore plus à reprendre. Notre test sur les hauteurs de Gènes nous a conforté dans cette opinion. On peine à trouver le couple pourtant conséquent (maxi 330 Nm) en jonglant sur les rapports. C’est d’ailleurs sans compter sur un guidage rugueux qui dessert l’agrément.

Essai - Mazda 6 break : arigato karakuri

Ceci dit, cette version ne présente pas que des inconvénients, puisque la conso reste contenue avec une moyenne relevée de 7 l/100 km sur un parcours montagneux. On peut d’ailleurs féliciter Mazda pour avoir, une fois de plus, diminué le poids de son modèle. En moyenne 35 kilos de moins que l’ancienne génération. Enfin, les vibrations et les claquements présents sur l’ancienne génération ont disparu.

Le comportement ne diffère pas de la berline. Avec un bon équilibre et un confort de roulage dans la bonne moyenne. Et comme tous les break, il présente un meilleur coefficient aérodynamique que la berline et se place parmi les premiers de la catégorie sur ce thème.