Six motorisations figurent au catalogue du « nouveau » CLC. Parmi eux, des 4 cylindres diesel et essence et deux V6 essence dont la puissance s’étale de 122 ch à 272 ch . Pour ce test sur la côte d’azure, Mercedes proposait uniquement le CLC avec une motorisation 220 CDI qui devrait représentait le cœur des ventes. De conception ancienne puisque déjà présent en 2001, ce 4 cylindres diesel développe une 150 ch et un couple maxi de 340 Nm.

Ancien certes, mais toujours dans le coup, puisqu’en plus d’un agrément non négligeable il bénéficie d’un bonus écologique neutre. A l’origine « malussé », ce moteur turbocompressé a été revisité pour une conso et des émissions en baisse (156 g/km en BVM).

L’effort consentit sur la consommation est à souligner puisque les deux diesel CDI affichent selon Mercedes une autonomie d’environ 1000 km avec un plein (62 litres). Notre test, certes musclé, avoisinait plutôt les 8,5l/100 km ce qui selon nos calculs établit une autonomie de 527 km…

Peu de reproches à émettre en ce qui concerne le comportement global. Le CLC est un véhicule joueur et très agile dans les successions de virages, notamment grâce au travail efficace de la nouvelle direction paramétrique. Le CLC réagit de manière plus spontanée et le feeling avec la route n’est pas totalement aseptisé. Si l’efficacité du CLC n’atteint pas celle de la nouvelle Classe C, elle a encore de beaux restes. Le train arrière digère les 340 Nm de couple sans sourciller et garantit une motricité permanente… sauf peut-être sur le mouillé. La fermeté des suspensions, elle, est idéalement dosée et n’entrave pas trop le confort des passagers (chaussé ici en 16’’).