La gamme de motorisation comporte deux blocs essence présents également sur la 4 portes, à savoir un 1.5 de 109 ch et un 1.8 de 144 ch. En diesel, l’offre est unique pour le moment avec un ancien 2.0 d’origine Volkswagen et tout ses inconvénients : cogneur dans ses montées en régime, gourmand (9l/100km) et très présent dans l’habitacle. Son fonctionnement engendre d’importantes vibrations mal compensées par l’isolation phonique.

L’agrément aurait pu être au rendez-vous compte tenu de sa vivacité, si le train n’avait pas tendance à se balader joyeusement avant de retransmettre le couple (310 Nm) sur le bitume et si la boite méca n’était pas si rugueuse dans ses changements. Une motorisation diesel common rail (1.8) plus moderne et 100% Mitsubishi verra le jour à l’été 2009 et sera amenée à remplacer le bon vieux 2.0 VAG.

Essai - Mitsubishi Lancer Sportback : objectif conquête

Le bilan n’est pas si noir qu’il n’y paraît puisque cette Lancer Sportback délivre des prestations dynamiques pleines de caractère. Les suspensions offrent un travail efficace au niveau de la stabilité et de la répartition des masses. Sur les cols de montagne par exemple cette Sportback enchaîne les courbes serrées sans sourciller avec une précision presque millimétrique. La direction à assistance hydraulique y étant pour beaucoup. En ville les propriétaires loueront son agilité dans les manœuvres avec un diamètre de braquage très réduit (10m).

Finalement cette Sportback ne rechigne pas à la tâche et se révèle plutôt à l’aise sur tous les terrains. On vous conseillera toutefois d’attendre l’apparition du nouveau diesel (1.8 common rail) pour un agrément optimal. Et pour les plus sportifs, pas d’Evo sur la Sportback, mais une version Ralliart de 240 ch avec la nouvelle boite à double embrayage Twin Clutch, d’ici octobre 2009.