Autrefois, la puissance minimum pour accéder à la gamme SL était de 272 ch avec l’ancien V6 350. Aujourd’hui, non seulement la puissance de ce dernier a été revue à la hausse (316 ch) mais Mercedes a choisi d’implanter une nouvelle motorisation moins puissante qui viendrait se positionner en entrée de gamme. Il s’agit du V6 280 de 231 chevaux. La palette des motorisations du SL s’étend désormais à 6, si l’on compte les versions 63 AMG (525 ch) et 65 AMG (612 ch).

Dans un registre plus raisonnable nous nous sommes concentrés sur le petit V6 de 231 ch. Cette motorisation constitue d’ailleurs une offre intéressante pour les clients qui souhaitent privilégier la souplesse au sport pur et dur, le tout en conservant une (très large) réserve sous le pied droit. Discret et souple à manier dans le bas du compteur, le V6 s’affirme haut et fort lorsqu’il s’agit d’envoyer du charbon. Décapoté ou non, le conducteur se grise d’une sonorité travaillée et prend malin plaisir à accélérer dans les tunnels. Côté performances ce SL280 abat le 0 à 100 km/h en 7,8 sec pour une V-max de 250 km/h. L’agrément est au rendez-vous mais on lui préfère tout de même le 350 aussi gourmand (12 litres/100km relevés sur notre test) et davantage vigoureux.

Essai vidéo - Mercedes SL : SL rafraichi.

Le couple de ce SL 280 est transmis aux roues arrière par la boite à double embrayage à 7 G-tronic. Le passage des rapports en montée est harmonieux, de même qu’au rétrogradage, mais pour une once de sportivité on utilisera le mode manuel avec palettes au volant qui autorise des montées en régime plus importantes.

Les trains roulants et le châssis restent inchangés et c’est tant mieux car le roadster délivrait déjà un excellent travail au niveau des suspensions. Après une journée et 200 km parcourus à son volant nos lombaires n’ont pas protesté.

Essai vidéo - Mercedes SL : SL rafraichi.

La nouveauté d’ordre dynamique se fonde sur la nouvelle direction paramétrique avec une assistance asservie à la vitesse. Cette dernière se durcie à haute vitesse pour une tenue de cap stable. Le feeling avec la route n’est pas trop altéré par l’assistance électrique et si le SL a tendance à se balader de l’arrière train lorsqu’on le pousse à la faute, l’électronique veille au grain. La démultiplication de cette direction devient plus importante lors des manœuvres, et c’est plutôt bienvenue car stationner ce roadster au museau surdimensionné relève de l’exploit.