Au lancement, l’ix propose 4 motorisations, dont 3 totalement inédites. Nous avons pris en main, le récent diesel 2.0 CRDi BVM6 4x2 dans sa version 136 ch. La configuration idéale pour déplacer comme il se doit ce gros bébé sans trop faire mal au porte-monnaie : conso mixte de 6,5 l/100 km et zone neutre au bonus écologique. Le couple maxi de 320 Nm lui donne assez de punch et de souplesse pour en faire un véhicule agréable à conduire en ville comme sur les grandes étendues. La boite mécanique à 6 rapports nous a semblé, bien étagée et agréable à manier.

Notre bilan concernant la version 184 ch, pourtant prometteuse sur le papier, est moins élogieux. Exclusivement disponible en 4 roues motrices, ce bloc de conception Hyundai figure pourtant comme l’un des 4 cylindres diesel les plus puissants du marché. Seulement, le surpoids engendré par la transmission et la faible réactivité de la boite auto ne permettent pas d’exploiter tout le potentiel de ce bloc. Encore plus dommage lorsqu’on apprend qu’il est soumis à un malus de 750 €.

Comme le Qashqaï à ses débuts, puis le Tiguan, puis le Kuga, l’ix sera proposé en 2 ou 4 roues motrices. En version 4X4 la transmission intégrale n’est pas permanente. Elle répartit le couple en fonction de l’adhérence mais propose à la différence, un blocage de différentiel jusqu’à 40 km/h. Une version qui vous coutera 2000 € supplémentaires. Nul doute que la version 4X2 remportera les suffrages en Europe.

En tenue de route l’IX affiche un bon maintien de caisse malgré sa garde au sol surelevée, mais un niveau de confort plutôt passable. La faute aux suspensions fermes ? Ou aux routes défoncées du Maroc.