Kia propose 4 motorisations, toutes exemptées de malus. Au programme, deux essences et deux diesels, dont une version à 85 g de CO2/km, éligible au bonus de 800 €. Kia propose deux transmissions : BVM6 ou BVA4. Le constructeur précise qu'une boîte à double embrayage, similaire à celle développée par Hyundai pour le Veloster, arrivera d'ici un an. Cette arrivée coïncidera avec une version Sport de la Rio.

Nous avons pris en main le cœur de gamme. CRDi 90ch. Un moteur qui manque de souffle à bas régime (220 Nm à partir de 1750 tr/min), légèrement bruyant dans les tours, mais relativement sobre dans l’ensemble (5,6 l/100 km). Loin d’atteindre les prestations d’un 1.5 dCi ou d’un 1.6 TDI, ce bloc offre toutefois un compromis intéressant entre agrément et économies d’usage. Le client lambda s’y retrouvera au moment de faire le plein.


Essai vidéo -  Kia Rio : l'affaire de la rentrée

La Rio s'avère plus à l'aise en ville que sur les grands axes. Le bilan est toutefois correct.


Le châssis, commun à la Hyundai i20, n’est autre qu’une évolution de l’ancienne génération. Quelques défauts subsistent comme le calibrage des suspensions. La filtration est passable et la Rio s’accommode mal des revêtements abimés. Rien de rédhibitoire pour autant, mais elle se sentira davantage à l’aise en ville où elle peut compter sur un rayon de braquage réduit (5,2 m) et une visibilité arrière dégagée.

Au final, la coréenne remplit sans grosses lacunes son job de polyvalente. Moins incisive qu’une 207 et moins confortable qu’une Clio, elle n’a certes pas l’étoffe de rivaliser, mais se positionne comme un sérieux outsider.