Comme expliqué ci avant, les principaux changements se situent sous le capot. Et il y en a pour tous les goûts (4 cylindres, V6 et V8). Du plus sportif, avec le nouveau V6 TFSI, au plus écolo avec le 2.0 Tdi 136 ch. L’A6 affiche pas moins de 9 motorisations à son catalogue.

Testé sur un minuscule laps de temps, le tout nouveau V6 3.0 TFSI nous a laissé une très grosse impression. Il emmène la grosse berline très facilement dans les tours. Le couple maxi (420 Nm) est dispo jusqu’à 4800 tr/min, soit une réserve suffisante sous l’accélérateur pour dépasser tout ce qui se présente devant. Dotée d'un compresseur et d'une injection directe, cette mécanique développe ici 290 ch et affiche des perfs proches d’une voiture de sport. Un 0 à 100 km/h en 5,9 s et une V-max limitée électroniquement à 250 km/h. Limite que nous avons allégrement franchie en Allemagne sur les tronçons illimités. Voici pour le potentiel de ce nouveau moteur. En ce qui concerne l’agrément de tous les jours, les chauffeurs de maîtres, les taxis et bien sur les automobilistes apprécieront sa réelle souplesse dans le bas du compteur. Rappelons que cette motorisation est couplée à une boîte tiptronic et à une transmission quattro.

Le 2.0 TDI sous les 140 g CO2/km

Dans un autre registre, celui de l’écologie, le constructeur d’Ingolstadt propose en entrée de gamme diesel, son quatre-cylindres 2.0 TDI de 136 ch à rampe commune. Labellisé « e-efficient » par Audi, ce 2.0 TDI affiche (par rapport à l’ancien 2.0 TDI 140 ch) une conso et des émissions en baisse. Soit 5,3 l/100 km en cycle mixte et 139g de CO2/km. Autrement dit non soumise au malus. Cette sobriété est due en partie à quelques subtils réglages. Par exemple, la pompe de l’assistance de direction se met en marche uniquement en cas de besoin. Les deux derniers rapports de la boite méca ont été allongés et un gros travail a été apporté à l’aérodynamique améliorant ainsi le Cx (coefficient de pénétration dans l’air). Preuve qu’il n’est pas toujours nécessaire de toucher au poids de la voiture puisque toutes ces petites astuces semblent fonctionner. Preuve également qu’Audi aurait pu faire mieux…Mais se contente pour l’instant de rester sous les 140 g de CO2. En ce qui concerne l’agrément, il faudra chercher du côté de ses grands frères. Le poids important de la caisse (1550 kg) freine les ardeurs et d’avantage les reprises de ce fougueux moteur.