A  voiture internationale, motorisation internationale. Et sur ce thème Nissan a délibérément fait le choix de se priver de diesel. Témoin de la tendance actuelle et de l’utilisation croissante des petites cylindrées essence Nissan a préféré s’orienter vers cette carburation. Qui soit dit en passant est beaucoup moins cher à développer.

 L'offre sur la Micra est donc très basique et se compose d’un petit 3 cylindres atmosphérique de 80 ch. Un tout nouveau moteur économe en énergie (5l/100 km) et faible en émissions (115g de CO2/km). Moins léthargique qu’un petit 4 cylindres atmo traditionnelle, il délivre cette petite pointe de dynamisme caractéristique aux 3 cylindres. Souple en bas, il se montre rarement à la peine dans ses montées en régime compte tenu du poids plume de la Micra. A peine 900 kg. La sonorité n’est pas désagréable non plus et les vibrations plutôt bien maîtrisées pour ce genre de moteur. Il peut être accompagné d’une boite CVT (non testée) , elle aussi, de nouvelle génération.

Essai vidéo - Nissan Micra 4 : la gueule de l'emploi

La patience est une vertu dont devraient faire preuve les personnes intéressées par cette nouvelle Micra. Au printemps 2011, Nissan proposera une version suralimentée de ce 3 cylindres. Un 1.2T de 98 ch avec un couple accru (145 Nm), une conso quasiment similaire et des rejets défiants toute concurrence (95g de CO2/km).

La gabarit réduit de la nouvelle Micra contribue à renforcer l’agrément du véhicule en ville. Toujours aussi agile, la petite se manie avec une très grande légèreté. Le stationnement devient une formalité avec un rayon de braquage diminué (4,5m). Le niveau de confort, lui, est en progrès avec des suspensions mieux calibrées. Dommage que le niveau d’insonorisation n’ait pas été plus soigné. Au finale, cette Micra est plus homogène que sa devancière. Confort accru, maniabilité renforcée et poids en réduction.