L'Orlando reprend les mécaniques de la Cruze : un 1.8 essence 141 ch ainsi qu’un 2.0 diesel décliné en deux niveaux de puissance (130 ch et 163 ch). Avec un couple conséquent (360 Nm), le « gros » 2.0 VCDI emmène avec aisance le gros monospace (1700 kg) sans se montrer trop gourmand (7,8 l/100 km). La boite automatique qui l’accompagne affiche également un niveau d’agrément correct. Malheureusement, à ses côtés l’Orlando rejette 186 g de CO2/km et sera soumis à un malus de 750 € dès le mois de janvier 2011. Le mariage 2.0 VDCI 130 ch/BVM (159 g de CO2/km) apparaît comme le meilleur compromis entre budget et agrément.

Reposant sur une plateforme de Cruze (allongée de 7 cm), saluée pour son niveau de confort, l'Orlando affiche un compromis comportement/confort très honnête. Certes, la tenue de route est moins incisive qu’un 5008 et le travail des suspensions moins efficace qu’un C4 Picasso, mais l’Orlando se place ici en sérieux outsider. Une insonorisation plus soignée ainsi qu’un freinage plus mordant auraient finis de nous séduire. Même constat pour la visibilité arrière, passable pour les manœuvres. Bref, sans trompette ni tambours, ce Chevrolet Orlando remplit sa tâche de monospace avec un niveau de confort appréciable.