Le catalogue des motorisations de la Latitude reste limité sur le marché français avec une offre 100% diesel. A l’inverse la Tchèque propose 5 moteurs essence, 5 diesel et deux transmissions (4x2 ou 4x4).

La marque au losange peut toutefois compter sur son excellent 2.0 dCi décliné en deux niveaux de puissance (150 ch et 175 ch). Le « petit » est proposé exclusivement avec une transmission manuelle à 6 rapports. Les 150 ch sont atteint à 4000 tr/mn et les 340 Nm de couple maxi sont disponibles à 2 000 tr/m. Cette motorisation suffisante pour entrainer les 1 535 kg de la Latitude affiche une consommation raisonnable de 7 l/100 km relevée lors de notre comparatif et moins de 140 g de CO2/km, donc exonérée de malus. L’agrément fournit par ce groupe motopropulseur correspond à la philosophie « zen » revendiquée par la Latitude. On a affaire à un moteur discret, souple et généreux en couple.

Renault Latitude/Skoda Superb : vainqueur par KO

Moins raffiner dans son fonctionnement, le 2.0 TDi 140 ch ne démérite pas pour autant. La Superb est emmenée au-delà des 130 km/h promptement, le tout pour des consommations maitrisées (6,7/100 km). Au global, le bloc VW se montre moins discret que son homologue français. Quelques remontées sonores et vibratoires sont perçues dans l’habitacle.

Renault a voulu privilégier le confort. Et sur ce point, au moins, la Latitude ne déçoit pas. Le filtrage est parfait et le confort acoustique meilleur que sur la Superb. Pour trouver mieux, en termes de confort, il faudra se tourner vers une suspension adaptative. La grosse berline qui repose sur une plateforme de Laguna, gage de qualité, se révèle pourtant moins efficace dans son comportement routier (train avant de Laguna, train arrière Nissan). Trop souple, en raison d’un tarage trop faible des amortisseurs, la Latitude affiche un maintien de caisse en virage insuffisant face à une Superb, par exemple. Les ingénieurs de Renault sont toutefois parvenus à atténuer l’effet péniche qui desservait la SM5. Au final, c’est sur la partie dynamique que la française nous a le moins déçu.

En premier lieu, la Tchèque offre une meilleure position de conduite que la Latitude. Le maintien y est plus prononcé et le conducteur fait corps avec la voiture. Aux places arrière, le niveau de confort est en retrait face à la Latitude en raison de suspensions plus fermes. Mais au final la Tchèque affiche une meilleure assise. L’on tangue moins à bord d’une Superb, que d’une Latitude.