En revisitant le Freemont (ex-Dodge Journey), Fiat a intégré ses propres motorisations. Un bon point sur le papier, moins dans la réalité. Notre version d’essai, un 2.0 Mjt 140 ch (169 g de CO2/km), ne nous a pas convaincu. Un moteur très présent par son niveau sonore et vibratoire. Il est en prime desservi par une boite mécanique, rugueuse en maniement et étagée comme un utilitaire avec un premier rapport très court. On se console toutefois par des consommations maîtrisées (7,2 l/100 km). La version 170 ch offre un agrément supérieur et peut être en prime associée à une boite automatique.

L’Orlando reprend quant à lui les mécaniques de la Cruze. Le 2.0 VCDi de 130 ch (159 g de CO2/km) testé pour ce comparatif nous a davantage que son homologue italien. D’une part pour son homogénéité de l’autre pour son mariage réussi avec la transmission. Et si le train avant peine à absorber le couple (360 Nm), l’agrément de conduite remporte nos faveurs face au Freemont. La consommation reste relativement proche avec une moyenne de 7,8 l/100 km. Dans les deux cas, on reste toutefois loin, très loin, des prestations délivrées par un Scénic, un 5008 ou encore un Touran.

Fiat Freemont vs Chevrolet Orlando : la guerre des prix

Fiat a retravaillé les dessous du Freemont pour une conduite européenne


Le crossover italien d’origine américaine a été retravaillé par les ingénieurs de Fiat pour une conduite typiquement européenne. Et la différence avec le Journey est flagrante. Ainsi train avant, train arrière, barre anti-roulis et suspensions ont été revisités de façon à délivrer une conduite moins mollassonne. Résultat : le Freemont brille par son confort de suspension, c’est indéniable. En revanche, il s’éteint dès qu’un virage se présente. Le comportement est lourdaud mais nous a paru un poil plus équilibré que l'Orlando sur routes sinueuses. Le monospace de Chevrolet bénéficie toutefois d’un niveau de confort appréciable. Le compromis comportement/confort reste très honnête. Une insonorisation plus soignée ainsi qu’un freinage plus mordant auraient finis de nous séduire. Même constat pour la visibilité arrière, passable pour les manœuvres. Bref, sans trompette ni tambours, ce Chevrolet Orlando remplit sa tâche de monospace avec un niveau de confort appréciable.