Les 4 moteurs proposés pour l’instant sont déjà connus. Tous se retrouvent sous le capot de la 206 et certains équipaient déjà la Saxo. En raison d’un poids en hausse et d’une surface frontale plus importante, les performances déclinent par rapport à cette dernière mais restent assez proches de celles de la 206. Nous n’avons pas conduit de C3 en motorisation de base 1.1i de 61 chevaux, mais elle affiche sur le papier des chronos comparables à la 1.4i 75 chevaux à boîte automatique dont l’agrément nous a séduits en ville comme sur route. Cette boîte Autoactive à 4 rapports et commandes impulsionnelles communes à Renault et PSA offre douceur et rapidité de réaction. Seul le bruit quand on enfonce l’accélérateur en KD (Kick Down) semble un peu trop élevé. L’Autoactive, comme les boîtes manuelles, est en outre bien étagée.

Le silence de fonctionnement de toutes les motorisations se situe dans les bonnes moyennes. Le 1.4i, et plus encore le 1.6 16V 110 chevaux, offrent une réelle polyvalence d’usage et même un vrai plaisir pour le multisoupapes.

En diesel, en attendant la version 16V de 92 chevaux et 200 Nm, le 1.4 HDi 70 chevaux apporte un bel agrément, y compris pour l’insonorisation (plus soignée qu’à bord de la 206) en affichant des performances à peine en retrait de la 1.4i (165 km/h maxi, 1000 m départ arrêté en 36,9 secondes). Le filtre à particules est prévu pour plus tard.

La tenue de route, le freinage et le confort des suspensions ne réservent aucune surprise. Ils sont dans la lignée des modèles antérieurs de la marque, c’est-à-dire excellents. Même si son besoin ne semble pas s’imposer, le contrôle de stabilité (ESP) sera proposé en cours d’année. L’unique grief porte sur la direction à assistance électrique en permanence variable, qui manque parfois de rappel. Outre cette paresse, les 1.4 bva et 1.6 16V ne peuvent se targuer d’un diamètre de braquage de vraie citadine.