Myrtille réalisatrice de talent
Myrtille réalisatrice de talent

Venue au monde dans une famille de cinéaste, Myrtille s’est imposée comme l’une des grandes réalisatrices du cinéma d’auteur. Invitée d’honneur du festival du film d’horreur de Luchon, Myrtille nous donne son sentiment sur la place de l’automobile au cinéma.

Le rideau tombe sur l’écran. Les spectateurs relèvent leur strapontin et se ruent vers la sortie pour échanger leur sentiment sur le film. A l’abri de la plèbe dans son carré VIP, Myrtille s’étire lentement devant le mot "FIN" qui recouvre l’écran. Lassée par la sur-médiatisation des blockbusters américains, Myrtille s’ennuie dans les salles obscures. Sa préférence va aux réalisations artisanales. Aux films à petits budgets très peu diffusés et réservés à une élite de bobos ou de pseudos aristocrates. Lorsque nous lui avons demandé quel était son film de référence où l’automobile tenait le premier rôle, Myrtille nous a répondu du tac au tac : "un amour de coccinelle". Choupette et ses caprices ont bercé l’enfance de Myrtille lorsqu’elle vivait encore chez sa grand-mère à Séville. Notre réalisatrice de génie s’est d’ailleurs offerte une Volkswagen Coccinelle 1600 cm3 de 1972. Elle se remémore le succès qu’elle avait à son volant, et le soir où elle a baptisé la banquette arrière avec Pedro, le jardinier Andalous, son tuteur de l’époque. Elle appris beaucoup sur les fleurs à ses côtés. Après le lycée, le bougre lui apprenait comment tailler vigoureusement les tiges récalcitrantes ou encore la formait aux semis. Myrtille a beaucoup récolté de cet apprentissage au cours de son adolescence. La professionnelle du 7e art a mis sa connaissance à contribution dans certaines réalisations dédiées à dame nature. Ces films ont malheureusement été interdits en salle aux mineurs. Le cinéma d’auteur est encore mal compris.


Myrtille réalisatrice de talent
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