Nadia joue de son charme

Pour terminer, nous faisons intervenir Nadia, notre charmante métis. Face au Louvre, elle accoste un piéton qui avoue ne pas s’y connaître en mécanique. Peu après, une voiture s’arrête. Un jeune homme en descend et s’empresse d’appeler sur son portable. Il monte à bord de la voiture du test, essaye de la démarrer pour faire le diagnostic. Très concentré, il sera visiblement surpris par notre entrée en scène et notre intervention lorsque nous lui apprendrons que nous l’avons mis quelques minutes à contribution pour une enquête de Caradisiac.

On s’improvise "mécano" pour Nadia

Automobilistes : peut-on compter sur   vous en cas de panne ?

Cinq minutes après, une Golf s’immobilise. Deux hommes à son bord. Le premier appelle au portable tandis que le second monte dans notre voiture “en panne” et essaye de la faire démarrer. Le jeune installé au volant annonce sur un ton qui ne supporte pas la contestation : “C’est l’alternateur !” Il a le diagnostic rapide !

Dans le même temps, un cantonnier s’est posté songeur et a regardé la scène. Mais il n’interviendra pas.

Automobilistes : peut-on compter sur   vous en cas de panne ?

Nous filons ensuite rue Réaumur. La circulation dans Paris devient de plus en plus infernale. L’attente sera de courte durée. Un piéton monte à bord et effectue un tour complet : “C’est bizarre, il y a de l’essence, la batterie est OK, mais elle ne démarre pas. Vous êtes sûre qu’il n’y a pas de coupe-circuit sur l’injection ?” Ah, notre homme est très proche de la vérité car il a bien compris que le hic venait du système d’injection. Mais il n’a pas trouvé l’origine exacte de la panne. De tout le test, ce sera le diagnostic le plus fin. Venu spontanément, il insiste pour rester jusqu’à l’arrivée des dépanneurs que Nadia est censée avoir contactés.

Quelle sollicitude !

Automobilistes : peut-on compter sur   vous en cas de panne ?

Elle fait ensuite des signes à destination d’un livreur. Le chauffeur s’arrête, descend de son camion, essaye de démarrer, en vain. Il ne voit pas l’origine de la panne et repart. Très souriant, il adresse à Nadia un sonore “bon courage !”.

Avenue de l’Opéra, Nadia accoste un piéton qui, pour toute réponse, lui annonce : “J’ai pas mon permis”. Viendra encore un autre piéton. Notre dernier témoin sera un touriste étranger, visiblement anglais, qui annonce : “I have the same car” (j’ai la même voiture). Mais il ne sera pas plus expert que les précédents. Mais Globalement, si Nadia était véritablement tombée en panne, elle n’aurait pas eu de soucis à se faire. Beaucoup aurait tenté de la secourir.