En ce mois de décembre 2005, c’est bien simple : vous n’allez pas pouvoir échapper au charme ravageur de la belle Naomi Watts. Déjà parce qu’elle est sur les écrans depuis le mercredi 7 avec le film "We don’t live here anymore" dont elle partage l’affiche avec Laura Dern, la Lula de "Sailor et Lula", et avec Mark Ruffalo, que l’on peut également voir en ce moment dans "Et si c ‘était vrai", l’adaptation du roman éponyme de Marc Lévy. Mais surtout, Naomi Watts est l’actrice principale de l’un des films les plus attendus de cette fin d’année : la version 2005 du mythique "King Kong", réalisée par Peter Jackson, le réalisateur néo-zélandais à qui l’on doit la trilogie du "Seigneur des anneaux". Naomi Watts y incarne, plus de 70 ans après Fay Wray et 30 ans après Jessica Lange, Ann Darrow, la comédienne qui va être enlevée par King Kong et dont le gigantesque gorille va tomber éperdument amoureux. A 37 ans, Naomi Watts est désormais l’une des valeurs sûres d’Hollywood et ce n’est que justice car la belle australienne, qui est par ailleurs l’une des meilleures amies de sa compatriote Nicola Kidman qu’elle connaît depuis 20 ans, est terriblement talentueuse. Pourtant, tout n’a pas été rose pour Naomi Watts et si aujourd’hui, la chance lui sourit, elle garde une blessure qui ne guérira jamais : la mort de son père, Peter Watts, l’ingénieur du son des Pink Floyd, le 2 août 1976 des suites d’une overdose d’héroïne. "Rien ne sera plus dur que la mort de mon père. J’avais sept ans" dit Naomi Watts à propos de ce triste événement qui a bouleversé sa vie. Ce fut un tel traumatisme que la comédienne a récemment décidé de se servir de sa notoriété pour attirer l’attention sur ce sujet qui lui tient particulièrement à cœur. Naomi Watts a donc tourné un court-métrage afin de venir en aide aux enfants dont les parents sont morts dans un accident de voiture. "J’ai ressenti le besoin de raconter comment j’ai surmonté la disparition de mon père" explique Naomi Watts. Un geste très généreux de la part de l’actrice mais qui nous ramène forcément à sa filmographie car il est assez singulier de penser qu’elle tourne un court-métrage consacré aux conséquences des accidents de voiture, quand ce sont justement deux films où tout commence par un effroyable accident qui l’ont fait connaître au grand public. Inconnue ou presque jusqu’en 2001, Naomi Watts a été révélée cette année-là par le sublime "Mulholland Drive" de David Lynch, dont la trame est intimement liée à un accident de voiture qui survient dans les toutes premières minutes du film. Et trois ans plus tard, c’est encore un accident de la route, et plus précisément la mort de son époux, qui est le point de départ du scénario du film d’Alejandro Gonzalez Inarritu, "21 grammes", qui valut à Naomi Watts sa toute première nomination aux Oscars en tant que meilleure actrice. A croire que, sur grand écran, les accidents de voiture lui portent chance…