De nombreux « frangins » sont aujourd’hui présents en compétition automobile. Parmi les Français, on a l’habitude de suivre les Pic, Charles et Arthur, ou encore les Jousse, Julien en Maxime. Mais il ne faudrait pas oublier les frangins Philippe, Nelson et Richard, de retour en Europe. Ce sont eux qui inaugurent ces interviews « fratrie ». Honneur à Nelson, l’aîné, pour commencer.

Caradisiac : Nelson, comment t’es-tu retrouvé en Superleague Formula ?

Nelson Philippe : Bruce Jouanny est un copain. Je l’ai croisé à Barcelone alors qu’il était en train d’effectuer des tests de mise au point avec la monoplace de cette nouvelle compétition. Tout est parti de là.

Caradisiac : Crédible la Superleague Formula ?

Nelson Philippe : Moi, en tout cas, j’en profite. Cela me permet de rouler. Pour le reste, le concept me paraît intéressant, le format des courses également. Il faudrait juste prévoir plus de temps entre les deux courses.

Caradisiac : Comment se comporte l’auto ?

N.P. : Par rapport à une monoplace de ChampCar, elle est moins puissante et plus lourde mais les freins sont en carbone. Pour donner un ordre d’idée de son potentiel, sur le Nürburgring, nous tournions à environ 1,5 seconde du temps des GP2 en 2007.

Caradisiac : Tu as manqué de chance sur les deux premiers meetings. Quel blan tires-tu ?

N.P. : Tout est nouveau pour moi, comme pour les autres pilotes. Seulement, pour le moment, je n’ai pas d’ingénieur sur ma voiture. Cela n’aide pas.

Caradisiac : Tu as testé en GP2 avec iSport et ART GP en fin de semaine passée, sur le Paul Ricard. Comment cela s’est-il passé ?

N.P. : Même si je n’ai pas vraiment apprécié le circuit, tout s’est plutôt très bien passé avec ART. La voiture est super sympa à piloter. Cela n’a plus rien à voir avec le ChampCar : une GP2 est plus longue et ses voies sont plus étroites par exemple.

Caradisiac : Le courant est-il bien passé avec ART ?

N.P. : Nous avons fait du bon boulot je crois. J’ai trouvé la structure de Fred Vasseur, que je connais bien, très professionnelle.

Caradisiac : Davantage qu’iSport par exemple ?

N.P. : D’une certaine manière, oui. Au niveau de l’analyse des datas, ART GP est impressionnant.

Caradisiac : Le GP2, c’est ton principal objectif maintenant ?

N.P. : Oui. J’ai toujours eu une carrière atypique mais je suis prêt à revenir durablement en Europe. Le GP2 constitue ma priorité.

Caradisiac : D’autres tests avec ART GP sont-ils programmés ?

N.P. : Non, pas pour le moment. Mais la porte reste ouverte. L’hypothèse de courir en GP2 Asie également…