Avec Marc Gené, le pilote marseillais épaulera Nicolas Lapierre à Petit Le Mans au volant de la Peugeot 908 HDi FAP Oreca, retrouvant une équipe qu’il connaît bien. Interview.


Nicolas, que vous inspire votre retour au sein du Team Oreca ?

C’est une écurie avec laquelle j’ai toujours gardé d’excellents contacts, que ce soit avec Hugues de Chaunac, Philippe Leloup (Team Manager, ndlr), David Floury (Directeur Technique, ndlr) ou les mécanos. On s’est toujours revus et j’ai d’ailleurs l’impression de n’avoir jamais quitté ce team qui m’a offert de belles opportunités. Par conséquent, je suis ravi !


Quel est l’objectif à Petit Le Mans ?

Le Team Oreca-Matmut a montré cette année qu’il était encore possible de gagner une grande épreuve avec la Peugeot 908 HDi FAP. En vitesse de pointe, il nous manquera peut être un petit quelque chose : la longue ligne droite du retour est importante. Cela étant, c’est un circuit court, avec du trafic. En travaillant bien et en jouant sur la stratégie, avec cette voiture qui est très bien équilibrée, il y a une carte à jouer !


D’autant que vous connaissez bien ce tracé…

J’y ai signé deux poles, dont une avec Peugeot en 2009. J’adore cette piste. J’aime bien les circuits américains en général : hormis Le Mans, qui est particulier, ce sont les plus beaux ! Ils restent d’époque, assez atypiques. Et puis, il y a ce public… Une atmosphère qu’on ne retrouve nulle part. D’ailleurs, le message qu’Oreca arborait à Sebring, « I Love US Racing », me va comme un gant !»


Que pensez-vous de vos coéquipiers ?

J’ai longtemps roulé avec Marc (Gené, ndlr). Nous formions un super duo et je vais le retrouver avec plaisir. Nicolas Lapierre, je l’ai rencontré depuis qu’il est chez Oreca. C’est quelqu’un de très sympa, très rapide, qui a toutes les qualités nécessaires à un pilote d’endurance.


Vous êtes désormais habitué à la Peugeot 908. Vous allez vous installer à nouveau au volant de la 908 HDi FAP…

C’est toujours super d’être dans le baquet d’une Peugeot ! Elle n’a pas grand-chose à envier à sa sœur. Le châssis est excellent et le moteur très souple. Je me languis de la piloter dans une telle épreuve.


Quel rôle Oreca a joué dans votre carrière ?

J’ai beaucoup d’estime pour Hugues et l’équipe en général. Il a toujours aidé les pilotes français, et a toujours eu un signe pour moi. Déjà en 1993, il m’avait proposé de rouler avec BMW en Supertourisme. En 2000, j’ai pu faire Le Mans avec Oreca et Chrysler, puis en 2002 avec la Dallara. J’ai beaucoup appris grâce à ce team.



En partenariat avec


Nicolas Minassian : « Une carte à jouer ! »