Le constructeur japonais Nissan explique que les véhicules doivent être conformes aux normes techniques locales des 27 pays pour être commercialisés dans l'Union européenne : l'objectif de ces normes est motivé par des objectifs de sécurité routière, d'économie d'énergie et de protection de l'environnement. La plupart des pays vérifient le respect de ces normes lors de la réception par type des nouveaux modèles : il est alors procédé à l'évaluation de leur sécurité, de leurs niveaux de bruit et d'émissions. Nissan précise qu'il est tenu de prouver que ses modèles respectent la soixantaine de normes techniques européennes. L'obtention de l'agrément des autorités permet de lancer la commercialisation dans l'Union européenne. Cette autorisation assure la conformité des produits avec les standards techniques.

En décembre 2008, les constructeurs seront aussi tenus de démontrer clairement la performance environnementale de leur véhicule une fois hors d'usage. Cette condition devra, comme la première, être remplie avant la commercialisation des nouveaux véhicules. Nissan précise qu'une règle européenne a été établie dans le cadre de la directive RRR (Réutilisation, Recyclage et Récupération) traitant de la performance environnementale des nouveaux véhicules. Cette disposition oblige le constructeur à évaluer la capacité technique de réutilisation, de recyclabilité mais aussi de valorisation énergétique des pièces et matériaux utilisés. La somme de ces 3 éléments doit atteindre 95% pour chaque nouveau véhicule.

Quand Nissan lance un nouveau modèle sur le marché européen, il est tenu de démontrer que ses véhicules sont retraitables à 95%. Il a mis en place des procédures à tous les stades de la conception, du développement et de la production des nouveaux véhicules pour veiller au respect de cette obligation légale pour tous ses véhicules destinés au marché européen.

D'après le constructeur, le retraitement est divisé en deux catégories :

  • la recyclabilité : capacité de recycler les matériaux composants les éléments du véhicule ;
  • la retraitement énergétique : capacité des matériaux à produire de l'énergie une fois incinérés.

À tous les stades de développement du projet, il prend en compte les exigences liées à l'homologation. Il calcule et fait progresser la capacité des composants à être retraités et choisit les matériaux les plus aptes à atteindre les exigences légales.

Lorsqu'ils conçoivent de nouveaux modèles, les ingénieurs de Nissan travaillent à faire progresser la valorisation et la recyclabilité des véhicules. En adoptant des matériaux faciles à recycler et en utilisant au maximum les mêmes matériaux dans le véhicule, il parvient à remplir l'objectif de récupération. Prendre en compte dès la conception les méthodes écologiques de démontage, signaler les plastiques recyclables, utiliser des matériaux non mélangés : ces bonnes pratiques l'aident à remplir ses objectif.

Le QASHQAI prouve qu'il a su atteindre l'objectif de 95% avant qu'il ne devienne obligatoire, grâce au recyclage des métaux, verres, pneus, fluides et lubrifiants. Le démontage et la récupération des sièges, boucliers, panneaux d'instrumentation, réservoir de lave-glaces et de carburants permettent à Nissan d'afficher un taux de récupérabilité de 95%.

Nissan conclut qu'il multiplie les initiatives pour faire progresser le retraitement de ses véhicules et réduire leur impact sur l'environnement une fois hors d'usage. Son objectif ne se limite pas au seul respect des impératifs réglementaires : il vise à offrir à ses clients des véhicules plus sûrs et plus respectueux de l'environnement.

Source : Nissan Photo : Caradisiac