Teri Hatcher a beau jouer l’une des "Desperate Housewives" dans la série du même nom, elle n’est pas une femme au foyer désespérée pour autant, et elle tient à ce que cela se sache. Ainsi, Teri Hatcher a décidé de poursuivre le Daily Sport, un tabloïd anglais, qui affirmait dans ses éditions du 25 juillet et du 3 août que la comédienne se livrait "régulièrement à des ébats sexuels avec plusieurs hommes dans une camionnette Volkswagen garée devant son domicile de Los Angeles spécialement à cet effet". Mais le plus surprenant, c’est que Teri Hatcher n’a pas attaqué le journal parce qu’il sous-entendait qu’elle s’envoyait en l’air à tout bout de champ et qu’elle avait acheté une camionnette exprès pour ça, mais parce que cet article laissait penser qu’elle était une mauvaise mère qui abandonne sa fille de 8 ans, Emerson, pour prendre du bon temps. Et ça, pour Teri Hatcher, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. "J’ai choisi de devenir célèbre et je m’accommode des histoires à dormir debout que l’on invente à mon sujet. Ce qui m’ennuie dans ce cas précis, ce n’est pas que l’on raconte que je fais l’amour dans une camionnette devant chez moi, ce qui est, en soi, déjà assez moche, mais que l’on m’accuse de laisser ma fille seule à la maison sans surveillance pendant que je m’envoie en l’air" s’est indignée Teri Hatcher. Quoi qu’il en soit, Teri Hatcher a bien fait d’attaquer le Daily Sport puisqu’elle a obtenu gain de cause. David Hirst, le représentant du tabloïd, a reconnu que les deux articles incriminés étaient totalement faux et que par conséquent, le journal acceptait de payer des dommages et intérêts très importants et de publier en première page des excuses à Teri Hatcher. L’actrice s’est montrée plutôt satisfaite de cette décision, précisant que ce qu’elle n’a pas supporté, c’est le fait que ces articles donnaient d’elle l’image d’une mère irresponsable et négligente. "Or, j’ai toujours été claire à ce sujet : ma fille est ma priorité" a-t-elle ajouté. Il y a des limites à respecter, même en termes de ragots : fille facile d’accord mais mère indigne, c’en était visiblement trop pour Teri Hatcher !