A quelques jours de l'ouverture du procès de la catastrophe du Mont-Blanc, où 39 personnes avaient trouvé la mort en mars 1999, un nouvel élément vient changer la donne. A l'origine de la catastrophe : un incendie déclenché par un camion (Volvo) à l'intérieur du tunnel. Un rapport "confidentiel" de Volvo, intercepté par la presse, évoque "une mauvaise étanchéité du système d'injection", qui pourrait provoquer à terme l'embrasement du moteur. Selon les différentes expertises, l'origine du feu dans le camion de margarine est attribuée, soit à l'arrivée d'une objet incandescent, comme un mégot, dans le filtre à air, soit à une mauvaise conception du moteur, soit encore à un mauvais entretien du véhicule. Un élément qui vient appuyer l'implication de Volvo dans cette affaire. Après cinq ans d'instruction, le tribunal de Bonneville (Haute-Savoie) va établir à partir du 31 janvier, les responsabilités dans la catastrophe.