On s'y attendait, voici donc la Maybach 62S à l'image de la 57S.

Qu'avons-nous au programme de celle qui se revendique déjà, lors de sa présentation à l'occasion du Salon de Pékin 2006, comme ‘The world's most powerful chauffeur-driven saloon in series production'... je vous laisse traduire, en même temps, je me dis que pour avoir une voiture rapide avec chauffeur, il vaut mieux louer les services de Schumi à bord d'une Enzo plutôt que de se faire chier à l'arrière d'une péniche de 6.16 m de long !

Question esthétique, la 62S se distingue de la 62 normale par une nouvelle calandre comptant moins de barrettes chromées, des jantes de 20 pouces, des projecteurs remaniés et des teintes extérieures exclusives noir, argenté ou blanc nacré. A l'arrière, l'oeil expert remarquera seulement deux sorties d'échappement trapézoïdales chromées.

A l'intérieur, une finition piano black, quelques touches de carbone, des teintes anthracite et un nouveau design de sellerie cuir font leur apparition.

Sous le capot, le V12 Mercedes est revu par les petits gars de chez AMG et développe à présent 62 ch supplémentaires, ce qui nous donne donc au final un V12 6.0l de 612 ch twinturbo affichant 1 000 Nm de couple limité électroniquement et disponible entre 2 000 et 400 tr/mn... camionesque tout ça !

Les performances sont tout à fait honorables pour un tel pachyderme, avec le 0 à 100 km/h en 5.2 secondes et une vitesse maxi bridée à 250 km/h ! La conso ? Je m'en tape, je suis riche...

Petit raffinement... faisant sans doute passer la pilule d'un prix non communiqué mais certainement au-delà des 500 000 euros... le moteur voit son couvre-chef accueillir une petite plaque avec la signature du technicien d'AMG qui l'a assemblé à la main.

Côté châssis, à l'inverse de la 57S qui avait été revue, la 62S n'évolue pas d'un poil afin de préserver son confort exceptionnel.

Bref, passionnant... vivement la prochaine ‘baby' Maybach à taille humaine annoncée ici et presque confirmée .