L’Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures (ONIGC) a été officiellement mis en place le 1er juin 2006 par décret. Cet Etablissement public à caractère industriel et commercial est placé sous la tutelle de l’Etat : il fédère l'ensemble des trois filières grandes cultures (céréales, oléo-protéagineux et sucre - production, stockage, transformation, commercialisation...). Ses missions : assurer en France la mise en oeuvre des mesures de marché européennes (stockage public et restitutions à l'exportation), prendre en charge la politique nationale du secteur (octroi de la garantie d'aval aux collecteurs agréés, suivi des marchés et prévisions) et contribuer au développement économique des différentes filières et à la promotion de la qualité des céréales françaises à l'étranger.

L'ONIGC a indiqué qu'il a mis en place fin 2006 un Comité « biocarburants et biomasse » composé d’experts de tous horizons. Ce comité a défini 4 thématiques stratégiques, expertisées en groupes de travail ad-hoc :

1) Concurrence « alimentaire-non alimentaire »,

2) Bilan énergétique et critères de durabilité,

3) Valorisation des co-produits,

4) Observation des marchés.

L’ONIGC a annoncé qu'il a exposé les premières conclusions du groupe de travail « concurrence alimentaire-non alimentaire » sur les surfaces nécessaires pour atteindre l’objectif français d’incorporation de 7 % de biocarburants dans le carburant en 2010. L’étude effectuée révèle que la ressource nationale en terres arables permet de réaliser cet objectif tout en répondant aux besoins alimentaires domestiques et en maintenant les exportations de céréales. Aujourd'hui dans l'Hexagone, les biocarburants représentent moins de 2% de la consommation d'essence et de diesel. L'objectif français de 7% en 2010 est ainsi plus élevé que l'objectif européen de 5,75% en 2010.

Pierre Cuypers, président du Comité Biocarburants et Biomasse de l'Office, a affirmé : "L'analyse, menée sous l'égide de l'Office français des grandes cultures (ONIGC), tente de répondre aux récentes critiques à l'encontre des biocarburants parfois accusés 'd'affamer la planète'." Monique Meizels, responsable du service statistiques et orientation de l'ONIGC, a ajouté : "La ressource en terre arable permet de faire face à l'objectif d'incorporation de biocarburants et au maintien des besoins internes et externes." Retrouvez cette étude complète sur le site de l'ONIGC : www.onigc.fr.

(Source : ONIGC)