Essai - Opel Signum 2.8 V6 Turbo: opération survie

Deux ans ont passé et il faut bien reconnaître que le Signum a totalement échoué dans sa mission. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer les chiffres de vente qui sont plus qu'éloquents. 2000 exemplaires écoulés depuis le lancement du modèle en France et 756 seulement l'an passé. On est très loin d'une success-story.

Pour essayer de redorer le blason de son modèle, Opel lui fait subir un restyling qui touche également la Vectra. Une opération nécessaire qui s'appuiera également sur la venue d'un nouveau moteur mais également sur le résultat de la dernière enquête JD Power qui a classé le Signum, meilleur véhicule allemand au niveau de la fiabilité.

Une face avant conforme à la nouvelle image de marque

Essai - Opel Signum 2.8 V6 Turbo: opération survie

Comme la plupart des restyling, celui du Signum porte principalement sur la face avant. Fort du succès de sa dernière Astra, Opel a décidé d'en reprendre les principaux attributs distinctifs comme la calandre ornée d'une large barre qui accueille le logo du constructeur, la nervure sur le capot avant, les optiques effilées, les antibrouillards à fûts chromés ou les bas de caisse qui sont désormais couleur carrosserie. Ces évolutions esthétiques s'accompagnent également de quelques retouches intérieures sur le plan de la qualité des matériaux mais aussi de la présentation. Les modifications portent sur la planche de bord avec un garnissage qui imite le cuir, selon le constructeur. Sur le papier, c'est attirant mais la réalité est différente car on est encore loin des références du marché.

A noter aussi un dessin simplifié pour la planche de bord et l'adoption d'un nouveau volant à trois branches. Pour le reste, tout est identique.