Une réunion entre le gouvernement allemand, General Motors et les 2 repreneurs RHJ et Magna est prévue cette semaine pour tenter de progresser dans le dossier de la reprise d'Opel. Pour le moment, il existe un désaccord flagrant entre les vœux de GM et ceux du gouvernement allemand qui, pourtant, ont l'obligation de s'entendre pour désigner le repreneur final. De plus, le Trust qui contrôle Opel actuellement (avec 65% des parts) semble préférer l'offre de RHJ à celle de Magna qui garde les faveur des autorités allemandes.

Mais ce bras de fer qui s'éternise pourrait avoir une autre conséquence : le placement d'Opel en faillite. En effet, ce choix d'une troisième voie a été évoquée par les membres du Trust dirigeant Opel en attendant qu'un repreneur soit choisi. Si jamais une solution était impossible à trouver rapidement, c'est ce qui va arriver. Un moyen de dire aux décideurs qu'il serait temps de faire un choix avant qu'il ne soit trop tard.

L'Allemagne a demandé que les offres, notamment celle de RHJ, soient encore améliorées pour "mériter les aides" qu'elle versera au gagnant.

En fait, l'offre de Magna est celle qui sauvegardera le plus d'emploi puisque la stratégie sera de développer la distribution d'Opel en Russie et donc de faire grossir les volumes de production tandis que RHJ prévoit plutôt de faire maigrir Opel jusqu'à lui redonner la rentabilité. Remarquons que l'inflexibilité du gouvernement allemand et leur choix du projet Magna s'explique essentiellement par les élections nationales qui se tiendront le 27 septembre prochain

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