Actuellement, les autos vendues sur le Vieux Continent sont homologuées par le cycle NEDC (New European Driving Cycle), mais celui-ci a longtemps été critiqué pour ses conditions trop éloignées de la réalité, et les critiques ont d'autant plus fusé après l'affaire Volkswagen. La Commission Européenne avait de toute façon déjà prévu au moment de la révélation de l'affaire du groupe allemand un nouveau cycle baptisé WLTP ((Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures), qui sera mis en place en 2017.


Les constructeurs automobiles ont donc encore un peu de temps avant de peaufiner leurs prochaines autos qui devront répondre à ce cycle, mais chez Opel, on compte bien prendre les devants en publiant dès le deuxième trimestre de 2016 les résultats de « certains modèles » de la gamme au blitz au test WLTP.


En plus d'anticiper le nouveau test, Opel prépare un nouveau système de réduction catalytique sélective (RCS) pour diminuer les émissions d'oxydes d'azote. En effet, en plus du cycle WLTP, les véhicules neufs devront aussi passer par un test en conditions réelles baptisé RDE (Real Driving Emissions). Pour réussir cet examen, l'auto ne devra pas dépasser 168 mg/km.


Opel précise enfin que quelque 43 000 véhicules en Europe seront rappelés pour bénéficier des dernières évolutions de la technologie RCS. Ces véhicules (Zafira, Tourer, Insignia et Cascada) répondent tous déjà à la norme Euro 6.


« Ces véhicules recevront un nouveau logiciel de calibrage une fois qu’il sera disponible ». Opel serait-il en train d'essayer de maquiller un rappel pour corriger des autos qui émettent bien plus de NOx que prévu (toujours dans le sillage de l'affaire Volkswagen qui met les constructeurs sur la défensive aujourd'hui) en un simple retour à l'atelier pour une mise à jour de la technologie ?