Le mot d'ordre reste le même : « Il n'y a pas de plan social, il n'y a pas de licenciement », c'est ce qu'a réaffirmé Philippe Varin à l'antenne d'Europe 1 samedi, en précisant dans le Journal du Dimanche : « Nous avons décidé de réduire le recours aux prestataires extérieurs. Cela correspond à 2 500 postes. Sur les 3 500 propres à PSA, 1500 seront des départs naturels non remplacés. Il n’y aura pas de plan social pour les 2000 autres concernés mais un programme interne de reconversion et de formation » comme à Rennes, où 50 salariés issus de la technique font désormais de la maintenance informatique.

C'est «  ce que tout le monde ferait dans une situation de pertes »

Toujours sur Europe 1, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën, qui a été reçu à l’Élysée jeudi soir, a souligné l'importance de ces mesures : «  Le résultat du groupe sur le premier semestre s'est élevé pour la division automobile, qui est le coeur du groupe, à 400 millions d'euros et sur le deuxième semestre, nous allons reperdre tout ce que nous avons gagné au premier semestre ». Faire des économies paraît donc indispensable, «  Ce que tout le monde ferait dans une situation de pertes » a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il a rappelé que PSA était « le plus gros déposant de brevets en France » et que « 85% de la recherche développement du groupe est faite en France et restera faite en France ».