Pour ceux-là, PSA a annoncé jeudi la signature avec ses six syndicats d'un accord visant à encourager les départs. Qui se passeront en douceur. La sémantique est d'ailleurs conviviale puisque l'on parle de « mobilités externes », voire même de « mobilités externes provisoires ». Par ailleurs, mes mesures d'accompagnement sont en place : "Pour les mobilités externes, de nouvelles mesures incitatives sont mises en place et les salariés positionnés sur une fonction sensible peuvent concrétiser leur projet professionnel en dehors du groupe en bénéficiant de l'indemnité conventionnelle de licenciement auquel le groupe ajoute à présent six mois de salaire", a indiqué PSA dans un communiqué qui précise qu'auparavant, c'était trois mois de salaire. Par ailleurs, si l'employeur l'accepte, le salarié peut aussi opter pour une mobilité externe provisoire, avec une possibilité de rejoindre PSA dans les deux ans si son projet n'aboutit pas.


On rappellera que le groupe tricolore a mis en route depuis 2012 un vaste plan social concernant pas moins de 8 000 personnes. 3 000 d'entre elles travaillaient à l'usine d'Aulnay-sous-Bois qui n'assemble plus rien. Fin octobre, un accord de trois ans a été signé visant à redresser la compétitivité de ses sites français.