PSA Peugeot Citroën malgré des gammes dont l’attrait est progressivement renouvelé et amélioré peine encore à assurer son avenir sur le long terme. Il a également besoin de liquidités, d’investissements sur le long terme pour développer des solutions d’avenir dont le très intéressant système hybride air présenté plus tôt dans l’année (cf. illustration).


Déjà allié au groupe américain General Motors (GM) qui détient 7 % de son capital, PSA Peugeot Citroën serait intéressé par un partenariat, notamment financier, avec le groupe chinois Dongfeng. C’est bien PSA qui serait en train de « courtiser » Dongfeng, avec lequel il entretient déjà des relations, et non l’inverse. Si GM ne s’opposerait pas à une telle association PSA-Dongfeng, elle est pourtant encore loin d’être réalisée. Dongfeng n’a pas fermé la porte mais ne montre – à l’heure actuelle – guère d’empressement quant à une éventuelle prise de participation chez PSA. Peut-être ne s’agit-il là que d’une tactique afin de minorer son « ticket d’entrée » ? C’est possible, certes. Mais il faut aussi rappeler que les parts de marché des marques Citroën, DS et Peugeot demeurent faibles sur le marché chinois comparées à celles des autres grandes marques généralistes présentes en Chine.


Pourtant, un axe reliant les Etats-Unis, l’Europe (sachant que GM détient entièrement Opel en Europe) et la Chine serait judicieux, à terme. Quant à PSA Peugeot-Citroën, le groupe ne pourra pas éternellement demeurer isolé alors que la plupart des autres acteurs du marché disposent de partenariats financiers forts (Renault et Nissan par exemple) ou sont d’ores et déjà beaucoup plus gros (Volkswagen par exemple). Alors, le salut de PSA viendra-t-il de la Chine ? Peut-être bien. D’autant qu’il ne serait pas intéressant pour un constructeur européen de s’allier à un constructeur chinois avant que les constructeurs chinois ne deviennent trop puissants.