"En tant que partenaire et désormais détenteur officiel d'une part dans Peugeot, GM doit à ses investisseurs et clients de forcer Peugeot à mettre fin à ses activités en Iran" a annoncé l'UANI dans un communiqué de presse. Qu'est-ce que l'UANI ? C'est la United Against Nuclear Iran, une puissante association américaine faisant pression contre le programme nucléaire iranien, qui a eu une nouvelle fois gain de cause puisque le groupe français s'est exécuté.

L'Iran représente entre 1,5 et 2% du chiffre d'affaires de PSA

C'est une mauvaise nouvelle pour PSA : le marché iranien est le onzième mondial avec 116 000 unités écoulés au mois de février et représente en valeur entre 1,5 et 2% du chiffre d'affaires de sa division automobile et en volume 21% des véhicules livrés l'année dernière dans le monde. Depuis 1978, le groupe français y est en effet partenaire avec Khodro, qui assemble sous licence des 206 et 405 livrées en pièces détachées (458 000 kits l'année dernière) provenant de l'usine de Vesoul, en Haute-Saône. 350 des 3 000 salariés de cette dernière ont donc été mis au chômage technique en attendant un nouveau comité d'entreprise aujourd'hui.

Cette décision pourrait par contre profiter à Renault qui y poursuit plus que jamais ses activités. Son usine locale y produit 90 000 véhicules par an, dont des Dacia Logan, et l'Iran est le dixième marché du constructeur avec 93 578 véhicules vendus l'année dernière.

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