Ce qui est sûr c'est que le plan de redressement dit « back on the race » fait bouger les lignes. Et que le second constructeur automobile tricolore est très attentif à sa perception et à son interprétation. Il faut dire que la marge de manœuvre est ténue : assurer la compétitivité tout en tenant le cap d'un pacte social promettant le maintien de tous les sites du blason en France jusqu'en 2016.


Lundi prochain, il y aura bien discussion entre les partenaires sur un plan. Peugeot-Citroën dément le fait qu'il va se résumer à 3.450 suppressions de postes. En revanche, il sera proposé 1.500 aménagements de fin de carrière sous la forme de congés seniors. Il s'agît de libérer les salariés âgés pour le temps qui les sépare de l'âge de la retraite, moyennant le versement de 70% de leur salaire. Mais pas que : le constructeur prévoirait aussi plus de 1.400 reconversions internes. Enfin, jusqu'à 550 "mobilités externes sécurisées" sont aussi dans la corbeille, avec possibilité de retour dans l'entreprise si le salarié le décide.


Par ailleurs, s'il y aura des départs accompagnés, il y aura aussi des recrutements adaptés à la conjoncture : 2.000 embauches de jeunes en alternance sont envisagées par le constructeur automobile. Le groupe envisage en outre de recruter 550 personnes en 2015 en CDI, notamment dans les services commerciaux. A l'addition de tous ces chiffres, on constate comme un statu quo au bilan des pertes et profits sociales. Un heureux équilibre.