Evidemment, nous ne sommes pas surpris de voir les pays nordiques en haut de l’affiche : alors que la France se situe en 16e position sur 141 pays, la première place est occupée par la Finlande, suivie de l’Islande puis la Norvège.

Les villes scandinaves sont également très bien placées : Stockholm occupe la première place, suivie d’Oslo. Munich complète le trio de tête, et est suivie de Paris, même si notre capitale est très mal placée du point de vue des microparticules PM-10. Le palmarès des villes les plus vertes se base sur les données de l’Union internationale des transports publics et sur les études de la Banque mondiale concernant les concentrations en particules de l’air.

Avec des critères à la fois environnementaux, économiques et sociaux (qualité de l’air, de l’eau, gaz à effet de serre, état de la biodiversité, PIB, accès à l’éducation, espérance de vie, taux de chômage…), l’Afrique se place sans surprise à la fin du classement : l’Ethiopie est le pays le moins « agréable » à vivre, suivi d’autres Etats africains tel que le Niger, Sierra Leone pour ne citer qu’eux : on relève notamment un accès à l’eau plus que limité, le peu de ressources et son manque de qualité et les conditions sociales terribles.

Même si la France est en haut de la liste, ne crions pas victoire tout de suite : concernant la qualité de l’air, nous nous plaçons en 44e position et en matière d’émissions de GES, nous sommes 46e… De plus, notre empreinte écologique est même jugée « mauvaise » à cause de l’étalement urbain et la quantité croissante d’ordures ménagères (350 kg/an par habitant). Pour remédier à cela, Nathalie Kosciusko-Morizet (secrétaire d’Etat chargée de l’écologie) prônerait «la fiscalité environnementale, la lutte contre le développement urbain et l’amélioration de l’impact des transports».