Une étude française a fait le lien entre la pollution atmosphérique parisienne et les visites d’urgence pour des cas de bronchiolites dans les hôpitaux. L’étude en question prend en compte des enfants âgés de moins de trois ans, hospitalisés ou venus avec leur parents en consultation d’urgence entre 1997 et 2001, dans 34 hôpitaux parisiens et de banlieue. Les conclusions ont été publiées en janvier dans Environmental Research, après quatre hivers d’observation.

Force est de constater que les bronchiolites des enfants venus consulter sont clairement associées à la pollution au microparticules, le dioxyde de soufre, les fumées noires en général et les dioxydes d’azote. Bref, tous les composants présents dans la pollution automobile.

Les experts sont plutôt pessimistes : la pollution de l’air provoquera de plus en plus d’infections respiratoires chez les jeunes enfants et les individus fragiles tels que les personnes âgées. Concernant les enfants, la pollution causera des cas de plus en plus sévères si les taux de polluants dans l’air ne baissent pas. Les auteurs espèrent faire d’autres études pour évaluer les conséquences des bronchiolites sévères sur les petits patients.

Source : lejournaldelenvironnement.net du 10 mars 2008