Les péages urbains sont de plus en plus en vogue, et celui de Londres veut montrer l’exemple : pour vérifier que les véhicules circulant dans la capitale respectent les normes européennes anti-pollution, 75 caméras fonctionnent nuit et jour. Le dispositif a coûté 49 millions de livres (65,3 millions d’euros), et ne concerne pour l’instant que les poids-lourds de plus de 12 tonnes fonctionnant au gasoil. Il s’étendra bientôt aux véhicules commerciaux plus petits (3,5 tonnes).

TFL, l’organisme public gérant les transports de la capitale, a déclaré que la qualité de l’air de Londres était la plus mauvaise au Royaume-Uni et figurait parmi les plus mauvais élèves européens. La porte-parole du fret britannique s’estime soucieuse pour les petites entreprises, qui auront du mal à respecter les normes à cause des conséquences financières que cela implique. Elle a effectivement précisé que la dépollution des véhicules coûte jusqu’à 5.000 livres (6.665 euros).

Désormais, les camions de plus de 12 tonnes devront respecter la norme Euro 3 (pour les véhicules mis en service après octobre 2001) pour rouler tranquille dans la « Low Emission Zone », sous peine de se voir réclamer jusqu’à 200 livres de pénalité (267 euros).