Pas de locaux et pas vraiment des salariés mais la toile pour tisser son réseau, c'est, à coup sûr, réduire ses budgets et les coûts. Oui mais quid du suivi des élèves et de la qualité de l'enseignement sans parler du contrôle des acteurs ? Pour l'instant, l'agrément fait foi et c'est justement le sésame que l'on refuse encore aux dirigeant de Ornikar. Mai ceux-là ne désespèrent pas. Pendant que les syndicats des moniteurs de conduite débattent avec l'Etat sur le sujet, où est donc Onikar ? Reçu à l'Elysée, ce qui ne manque pas d'agacer les premiers cités.


Il faut dire qu'une marche forcée ferait imploser un milieu qui serait alors ouvert au travail au noir, à la précarité, à la paupérisation. Il y a bien d'autres exemples socio-professionels qui ne se sont guère réjouis d'une adoration à la déesse dématérialisée. Mais il faut aussi vivre avec son temps et répondre aux nouveaux impératifs. L'entraînement au Code via internet, ça existe, et, en 2015 des centres agréés surveilleront les examens du Code en remplacement des inspecteurs, recentrés sur les épreuves pratiques.


Les choses bougent mais le but n'est pas encore atteint. Les syndicats attaquent en justice les nouveaux modèles, pour l'instant sans succès, mais cela donne une bonne idée de la tensions actuelle sur un sujet qui demandera, pourtant, beaucoup d'ouverture d'esprit. Alors, pour quand un permis à un tarif réduit de 50% ?

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