Essai - Renault Modus : premier essai concluant

La Modus emprunte la plateforme de la future Clio, étrenné par la Nissan Micra. Elle partage avec cette dernière 54 % de pièces communes en essence, voire 77 % en Diesel où elles font moteurs communs. Par rapport à la Clio actuelle, la Modus est plus courte de 2 cm, plus large de 6 cm et plus haute de 17 centimètres.

Essai - Renault Modus : premier essai concluant

L’importante surface vitrée offre une belle luminosité à l’intérieur, qui devient exceptionnelle avec le toit ouvrant électrique panoramique (700 €) disponible à côté d’un "petit toit ouvrant manuel" (350 €). Le choix des 4 portes, plutôt que les deux portes coulissantes de la 1007, tient à des raisons de poids, de coût et à une meilleure accessibilité à l’arrière. On vous laisse apprécier la ligne, le plus souvent jugé sympathique par les passants lors de notre essai.

Pas de miracle en matière d’habitabilité

Essai - Renault Modus : premier essai concluant

Très compacte, la Modus ne fait pas de miracle en matière d’habitabilité, avec un centimètre de mieux en empattement sur la Clio. Elle ne peut rivaliser avec l’Idea ou la Meriva. Certes, elle se montre astucieuse en matière de modularité pour limiter la casse et ne pas laisser la palme de l’ingéniosité à l’Opel. Sa banquette Triptic coulisse sur 17 cm (23 cm pour la 1007 !) pour caser les jambes de passagers arrière de taille moyenne, mais dans ce cas, le volume du coffre n’atteint que 200 litres (255 l pour la Clio). Les 275 litres banquette reculée représentent un volume sensiblement inférieur à l’allemand ou à l’italien. Complètement repliable en portefeuille au prix d’une épaisseur du rembourrage d’assise trop mince, la banquette laisse un plancher entièrement plat en 2 places, avec 621 litres disponibles au bandeau (volume en chargeant jusqu’au pavillon non communiqué). Honnête.

Essai - Renault Modus : premier essai concluant

Le meilleur, c’est l’accessibilité grâce au large hayon, doté en option d’une partie basse s’ouvrant à 52° pour charger ses emplettes quand une voiture est collée derrière (ou un mur !). Cet abattant se révèle plus pratique qu’une lunette entrouvrable quand le cache-bagages est en place. Bizarrement, cette option est automatiquement couplée avec les rétroviseurs repliables électriquement (350 €).

Côté confort, malgré sa dureté, on apprécie la banquette arrière la modularité en largeur pour 2 ou 3 occupants, une innovation pratique dans la mesure où en 2 places, la troisième ne vient pas entamer le volume du coffre.