Le pilote Russe se prépare pour Suzuka, un tracé rapide, aux antipodes de celui de Singapour, où l’équipe Lotus Renault GP a vécu un calvaire. Interview.


Qu’avez-vous fait entre Singapour et le Japon ? Etes-vous rentré en Angleterre ?

Oui, je suis revenu juste après la course. J’ai repris mon programme habituel de préparation, avant de rentrer en Angleterre et de me rendre à l’usine pour discuter avec les ingénieurs de ce qui s’est passé à Singapour. Bien sûr, nous en avons profité pour préparer Suzuka. Les ingénieurs m’ont donné quelques datas de l’an dernier pour que je les consulte et cela me sera d’une grande aide.


Etes-vous enthousiaste avant d’aller à Suzuka, un des circuits classiques du calendrier ?

Suzuka est peut-être un circuit réputé, mais il est aussi difficile. Tout le monde le connaît bien et tous les passionnés de sport automobile l’adorent. Ce circuit teste les pilotes dans tous les domaines, il est très difficile et très, très rapide. Comptez le nombre de courbes qui se passent en quatrième ou plus, vous verrez qu’il y en beaucoup plus que sur tous les autres circuits du championnat. Le premier secteur est incroyable : les S ressemblent aux montages russes. Les accélérations latérales alternent gauche droite et se succèdent tout au long de ces interminables virages. Et c’est dur de garder la bonne trajectoire, parce que si vous vous loupez dans le premier virage, vous souffrez dans tous les suivants.


Comment espérez-vous vous comporter à Suzuka ?

J’espère que la voiture sera bonne. C’est important d’avoir confiance dans les courbes à haute vitesse, si elle n’est pas là, vous pouvez perdre beaucoup de temps. La marge d’erreur est très faible parce qu’il y a très peu d’échappatoires et dès que vous commettez une faute, vous finissez dans le bac à gravier. Souvent, de l’extérieur, vous ne vous rendez pas compte qu’un pilote fait une erreur, parce que vous le voyez mettre une roue sur le vibreur et dans la zone échappatoire avant de revenir sur la piste. Mais Suzuka ne marche pas comme cela. Mettez une roue hors du tracé, vous n’y revenez pas. C’est un des circuits les plus redoutables mais lorsque vous le comprenez, vous en tirez une immense satisfaction.



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Petrov : « La marge d’erreur est très faible »