La campagne électorale pour l'élection en 2012 du Président de la République a bel et bien débuté depuis quelques mois, il paraissait donc impensable que Nicolas Sarkozy reste à l'écart de la polémique provoqué par le document indiquant que PSA avait étudié le coût et le processus de fermeture du site d'Aulnay-sous-bois. Convié à l'Elysée pour rencontrer Nicolas Sarkozy, le président du directoire PSA Philippe Varin a du éclaircir la position du groupe sur cette affaire, ce qu'il s'était refusé à faire jusqu'ici.


Le communiqué émanant de la Présidence (et non de PSA) affirme que « PSA n'examine pas de projets de fermeture de site en France et dit que l'amélioration de la compétitivité des sites français est au cœur de la réflexion du groupe ». Concernant la stratégie industrielle du groupe en France, Philippe Varin a confirmé à Nicolas Sarkozy « l'engagement industriel fort du groupe PSA en France avec la production de 1,4 million de véhicules en 2010 et la réalisation de 800 millions d'euros d'investissements sur ses 10 sites français ».


De belles paroles qui évitent tout de même d'évoquer l'après 2016 qui inquiète tant les employés des sites concernés.


Via europe 1